Pour que nos aliments soient la gage d’un corps sain, il suffit de soigner le contenu de notre assiette… On vous donne quelques clés pour que votre alimentation soit l’amie de votre santé.
Chercher des produits naturels
Pas toujours facile d’être sûre du « naturel » : pollués par les pesticides, certains fruits et légumes sont aussi de plus en plus pauvres nutritionnellement à force de manipulations, de croisements, de cueillettes prématurées et de rendements intensifs. Quant aux viandes et aux poissons, entre les farines animales, les hormones et les antibiotiques qu’ils avalent ou encore les conditions d’élevage intensif préjudiciables à leur qualité, impossible d’acheter les yeux fermés.
Oublier le « tout fait » et cuisiner « santé »
Nous consommons aujourd’hui 70 à 80 % de produits transformés. Sous prétexte de gain de temps, nos Caddies contiennent de moins en moins d’aliments frais, au profit de ceux déjà préparés, plus chers et de moindre qualité. Car dans la grande majorité des cas, ils sont pauvres en protéines, en vitamines et en minéraux. Ils sont également trop salés (ce qui favorise l’hypertension) , trop gras (avec des graisses de mauvaise qualité, dont l’huile de palme, qui fait flamber le risque cardio-vasculaire) et trop sucrés… Quant aux additifs, ils n’ont rien d’anodin. Le GMS par exemple (exhausteur de goût fréquemment utilisé) favorise le diabète car il triple le taux d’insuline fabriquée par le pancréas. Parmi les 350 additifs recensés dans l’alimentation, 169 sont considérés comme « à éviter ». On pointe là le problème essentiel de l’industriel…
Retrouver ses sensations
Depuis quelques années, en France, on a vu exploser les chiffres du « grignotage vite fait ». cela se traduit souvent par une déconstruction des repas et une multiplication des prises alimentaires plus ou moins anarchiques, généralement industrielles et donc grasses et sucrées. Cette mauvaise nourriture rendrait d’ailleurs véritablement « accro », par des mécanismes moléculaires voulus par les industriels, et qui sont identiques à la toxicomanie. L’effet pervers de cette alimentation (de type pizzas ou hamburgers) est de perturber les sensations (de faim et de satiété) essentielles pour réguler les prises alimentaires. Avec cette mauvaise alimentation, bien qu’il ait mangé, le corps a toujours une impression de faim… et reconsomme.